Lazarus-Jonas Bristow

ϟ Personne ne m’appelle vraiment Lazarus, ou même Laz. Depuis que j’ai dix ans tout le monde m’appelle Blazz, un surnom qui date de cette période, je ne saurais dire d’où cela vient exactement, peut être du fait qu’à une époque j’avais toujours l’air blazé par tout ce qui pouvait m’arriver. Cela vient sans doute du fait qu’à cette époque je me suis relativement renfermé sur moi-même. J’étais un gosse un peu à l’écart et cela n’a pas vraiment changer au fil du temps.
ϟ Je n’ai connu qu’une seule grande histoire d’amour, une histoire qui a réussi à m’emmener très loin dans le bonheur mais aussi dans le désespoir, c’est sans aucun doute ce qui arrive lorsque la femme en question sait se jouer de vous sans limite, lorsqu’elle a le pouvoir de vous contrôler, de faire de vous une simple marionnette.
ϟ J’ai toujours détesté mon père. J’ai beau être né sur le sol australien je n’y ai jamais vécu, durant les seize premières années de ma vie nous avons déménagé tous les ans, ou presque. Mon père avait un métier que beaucoup qualifierait comme négatif, il était fabriquant d’armes. Rien d’illégale, il fabriquait des armes pour le gouvernement, autant dire qu’il s’en sortait plutôt bien, l’argent n’étant pas un problème pour nous, mais cela voulait aussi dire que je ne le voyais jamais, il m’emmenait avec lui dans tous ces pays, mais cela s’arrêtait là. S’acclimater à chaque pays, chaque culture, ce ne fut pas simple mais je suppose que cela m’a aussi aidé à grandir.
ϟ Ma mère est un sujet que nous abordons très peu avec mon père, quand j’étais plus jeune il m’autorisait à en parler un peu, mais ne rentrait jamais dans les détails. J’entendis qu’elle était décédée peu de temps après ma naissance dans un accident de voiture, voilà tout. Mais lorsque j’eus seize ans mon père du bien me dire qu’elle était en fait partie, Elle ne se sentait pas mère, tout simplement. Je suppose que le fait que je n’ai pas revu mon père depuis ce jour n’a rien d’étonnant, son mensonge m’a blessé, la vérité un peu moins.
ϟ J’ai sauté deux classes quand j’étais jeune, résultat j’ai terminé le lycée à seize ans, je suis entré à la fac peu de temps après, commençant des études d’architecture je fus diplômé à dix neuf ans, Pourtant lorsque j’eus fini mes études je compris que je ne voulais pas faire ce métier, je n’aspirais pas à être enfermé dans un bureau et c’est à cette époque que j’ai fait de ma passion pour la photo mon métier.
ϟ Ma première année après le lycée, je l’ai passé à Paris, une envie de changement sans aucun doute, et puis Paris est une ville qu’il faut visiter au moins une fois dans sa vie. Je trouvais facilement un appartement grâce à mon nom, celui de mon père, et je restais la bas, profitant pour parfaire ma technique, pour découvrir cette belle ville. Ce fut une belle expérience, pourtant je ne me voyais pas rester vivre là bas.
ϟ Je me suis installé à Oahu lorsque j’avais vingt ans, je suis venu ici directement après Paris, j’avais déjà entendu parlé de cet endroit, par une de mes connaissances, originaire de l’île et j’ai simplement décidé de venir y faire un tour. Mais voilà, cela fait déjà quatre ans et je ne suis pas près de repartir, cette ville, c’est devenu ma vie, mon « chez moi » tout simplement. Je peux continuer à travailler, heureusement, à distance, envoyant mes clichés à New York et à Paris, tout en profitant de la ville ici, paisible, loin de ce que j’avais connu jusqu’alors.
ϟ Depuis que je vis sur l’île je me suis plus sensibilisé à la nature, je suis plus respectueux, sans doute parce que les paysages ici sont parfaits, la nature a ses droits, on doit le respecter. Je ne me suis jamais senti l’âme d’un écolo, et avec le père que j’ai on comprend facilement pourquoi, alors je suppose que ce nouvel aspect de ma personnalité est une bonne chose, et un sacré revirement.
ϟ J’ai déjà essayé le surf, et je suis vraiment pas doué ! A croire que ce sport n’est pas pour moi. Tenir sur cette fichue planche est tout simplement impossible pour moi, j’ai beau essayer rien à faire, et je suppose que c’est-ce qui me trahis le plus, ici personne ne pourrait croire que je suis de l’île… Pourtant je n’ai jamais été aussi bronzé que depuis que je vis ici.
ϟ Je n’ai jamais été un dragueur, bien au contraire, je suis plutôt direct, si une femme me plait je vais simplement le dire, sans passer par des stratagèmes quelconques, et ça me réussit plutôt bien en règle générale. Pourtant je n’ai pas été en couple depuis des années, fini pour moi toutes ces histoires, je crois que l’amour n’est pas vraiment ce dont je pourrais avoir envie surtout pas ici, où la vie est si simple.

« Je pense que tu te doute de la raison de notre départ. » J’étais assis dans le canapé, regardant sans la voir la télévision devant moi. Nous étions depuis sept mois à Albuquerque, une simple escale dans notre vie, et je me doutais que le retour de mon père, parti depuis dix jours, ne voulait dire qu’une seule chose. « Ou est-ce qu’on va cette fois ? » Le visage de mon père se transformait toujours face à mon air blazer lorsqu’il s’agissait d’un nouveau départ. « Canberra, tu devrais être content d’aller en Australie, en tout cas tes grands parents ont hâte de te voir. » En treize ans, nous n’avions pas remis les pieds en Australie, pourtant c’était le pays où j’étais né mais également celui où se trouvait toute notre famille. « Ils ne me connaissent pas. » Mon père secouait la tête, comme dépité par mon manque d’intérêt pour son pays. « Justement voilà l’occasion, allez va commencer à emballer tes affaires, nous partons demain après midi par le vol de treize heures. » Comme toujours, emporter le minimum, le reste viendrait plus tard par avion, une routine que je ne connaissais que trop bien.

« Pourquoi ne le laisse tu pas ici avec nous ? Il serait entouré par sa famille, et puis il s’entend bien avec ses camarades de classe… je ne comprends pas pourquoi tu t’entête à l’emmener partout comme ça, ce n’est pas sain pour lui. » Mon père semblait fermé comme à son habitude, quelque chose que j’avais hérité de lui. Ma grand-mère semblait désemparée, mon grand père lui restait impassible, comme d’ores et déjà convaincu que mon père ne changerait jamais d’avis. « Je ne veux pas le laisser, il n’a plus que moi. » Ma grand-mère levait les yeux au ciel, je sentais que son calme naturel la quittait peu à peu. « Ne dis pas de sottises, tu n’es jamais avec lui, vous êtes dans le même pays, la même ville parfois même mais tu es si peu présent ! Tu agis comme un égoïste Jonas ! » Mon père n’accepta pas la remarque, je vis cette veine sur son cou se gonfler, comme chaque fois qu’il perdait son sang froid. J’entrais dans la pièce, décidant de mettre un terme à ce débat inutile. « Je préfère rester avec papa, il s’occupe bien de moi, et j’aime aller dans tous ces endroits. » Tout cela était faux, il ne s’occupait pas de moi, et je détestais tous ces déménagements.

Albuquerque, aux Etats Unis, voici la ville ou j’entrais enfin au lycée. Très franchement je n’avais pas spécialement envie de ça, j’étais encore jeune, ayant deux ans d’avance sur mes camarades, ce ne fut pas simple pour moi. Ma dernière année fut la meilleure, alors que je retrouvais des personnes de mon âge, entrant certes seulement en première année, mais c’était mieux que rien. « Alors t’es une grosse tête ? » Je n’aimais pas ce terme, mais il était sans doute plus soft que d’autres surnoms que l’on ai pu me donner au fil du temps. Cela faisait déjà plus de deux ans que nous étions dans cette ville, un exploit pour notre famille. Je haussais simplement les épaules, évitant le regard perçant de Meeko. « Hm… tu sais ça risque d’être compliqué si tu ne réponds pas à mes questions… » Je levais les yeux vers elle, me perdant instantanément dans son regard, elle était la première fille dont je tombais amoureux, et je savais exactement ce qui me plaisait chez elle. « Je n’aime pas les questions. » Elle se mit à rire, levant les yeux au ciel devant mon manque d’intérêt pour la conversation. « Tu sais Blazz, je comprends mieux ton surnom maintenant, et dommage si tu n’aime pas les questions parce que moi j’adore en poser. »

Daniela Howkins, voilà la raison pour laquelle nous avions passé tant de temps à Albuquerque. Mon père épousa cette femme trop jeune pour lui alors que j’avais seize ans, l’été de mon entrée à l’université pour être précis. « Allez c’est pas si terrible. » Je grognais légèrement, balançant ce nœud papillon sur le lit de la suite réservée spécialement à l’hôtel du coin. « Pas si terrible ? Elle en a rien à faire de lui, elle veut profiter de l’argent c’est tout… » Je regardais Meeko, assise sur le lit, me regardant fixement. « Arrête ça. » Je lui tournais le dos, regardant sans rien voir par la baie vitrée face à moi. Je sentis ses mains se passer autour de ma taille, et son parfum ne mit qu’une minute à me parvenir. « Je crois que tu devrais laisser les choses se faire, ton père n’est pas bête… » Je me retournais, posant mon front contre le sien je fermais les yeux quelques secondes. « Comment je vais faire sans toi ? » Un léger sourire était apparu sur mes lèvres. Mais quand j’’ouvrais les yeux, je vis des larmes perler dans les yeux de Meeko. « Non arrête, ne pleures pas je t’en pris. » Je la serrais contre moi, énervé contre moi-même. « Je suis désolée, j’aimerais venir avec toi, ne jamais te quitter. »

Durant ma première année de fac, je passais tellement de temps sur la route pour retourner voir Meeko que je ne savais plus exactement où j’habitais. Notre relation avait bien évoluée, elle n’était plus celle dont j’étais tombé amoureux, seulement elle avait toujours ce pouvoir sur moi, je ne pouvais lui résister, lui dire non… « Qu’est-ce que tu fous putain ! Tu crois que je viens ici juste pour te voir allumer tous les connards du coin ? » Ma colère me surprenait moi-même, alimentée par cette jalousie dévorante. « Ta gueule Laz, je les allumes pas ! » Je sentais cette envie de la faire taire reprendre le dessus en moi. « Allez, viens on rentre. » Son sourire aurait pu suffire, mais je ne me voyais plus continuer, m’arracher les cheveux quand je suis loin d’elle, me demandant ce qu’elle fait, avec qui, et péter totalement les plombs ici en la voyant se comporter comme une salope avec les autres. « Non… je peux plus… » Elle semblait comprendre le cheminer de son esprit, car son visage se ferma. « Tu peux pas me quitter, t’en es pas capable, tu le sais. » Je me surprenais pour la première fois à penser qu’elle me considérait comme moins que rien. « Je le fais pourtant… » Je n’aurais jamais pensé en être capable mais son manque de considération pour moi… cela me rendait dingue.

« Et pourquoi Oahu ? » J’allais jusqu’à mon frigo, sortant une bière bien fraiche, je n’aspirais qu’à une chose, m’installer dans mon canapé, restant tranquille ne serait ce qu’une minute. « J’aime la vie ici, je pense rester. » Je ne répondais pas vraiment, cela faisait maintenant trois ans, que tout était fini avec Meeko, je venais de passer une année à Paris et voilà que je débarquais ici. « Tu devrais penser à venir ici, à New York, tu sais nous avons plusieurs chambres, tu pourrais vivre avec nous le temps de trouver quelque chose… » La fin de son dialogue se perdit alors que je lâchais le téléphone pour ouvrir ma bière. Mon père ne m’avait pas réellement vu depuis des années, depuis son mariage en fait, depuis sa révélation, laquelle me laissant comprendre que ma véritable mère n’avait pas voulu de moi, préférant partir que de s’occuper de son enfant… Peu importe désormais. « Non, désolé je dois te laisser, j’ai du boulot. » Je raccrochais, mon père était habitué, je n’étais pas du genre très bavard, surtout au téléphone. Je ne lui en voulais plus depuis longtemps, mais voilà, nous n’étions plus proches, désormais ma vie se trouvait ici, ma famille aussi.

« Tu me trompes ? » Je sortais la tête de l’oreiller, n’ayant aucune réelle envie d’immerger, j’avais besoin de sommeil mais il semblait que je n’y avais plus le droit. « Laz ? Je te parle… » Je grognais légèrement. Une sorte de façon pour moi de signifier que je l’entendais très bien. Je n’eus pas de répits pourtant, elle sauta sur moi, venant me secouer. Devant elle je ne pouvais faire le mort, je me retournais, lui faisant face. « Quoi ? » Je n’étais pas du matin, je ne l’avais jamais été. Elle brandit un petit paquet bleu venant d’une célèbre bijouterie, quelque chose que j’avais jusqu’alors rangé dans mon tiroir. « Tu fouilles vraiment partout c’est dingue ! » Elle secoua la tête, se fichant pas mal de mon agacement. « Je vais me répéter et tu sais que je déteste ça ! C’est qui cette pétasse à qui t’achète des bijoux ? » Je soupirais, la dégageant légèrement histoire de pouvoir enfin m’assoir. « Une femme… plutôt canon, une blonde, tu la connais je crois, elle s’appelle… oui il me semble que c’est Kalea… une vrai pétasse comme tu dis. » Mon rire vint couvrir le juron qu’elle venait de m’envoyer. « Crétin va ! Je peux l’ouvrir ? » Elle commençait déjà à attaquer l’emballer lorsque je lui arrachais des mains. « Surement pas, tu devras attendre encore deux jours… » Le jour de son anniversaire. Je n’étais pas vraiment affectueux en règle général, les marques d’affections, tout ça ce n’était pas mon truc, sauf avec Kalea. La preuve, elle vivait ici, avec moi la plupart du temps, dormant avec moi, se promenant en sous vêtement comme si j’étais sa meilleure amie… une relation qui me plaisait, simple sans prise de tête. « Non ! S’te plait, s’te plait ! » Son côté femme enfant me plaisait, elle était parfois naïve, un peu fofolle, une vrai bouffée d’air frais, mais surtout mon total opposé.

Tu sais quoi ? C'est pareil pour moi ! Des que je prends Shia y a pas de Megan... la vie est trop cruelle !! Ah fan à ce point ? x) En tout cas merci beaucoup, et pour le lien ce sera avec grand plaisir.

Laz-Jonas Bristow a écrit:

Tu sais quoi ? C'est pareil pour moi ! Des que je prends Shia y a pas de Megan... la vie est trop cruelle !! Ah fan à ce point ? x) En tout cas merci beaucoup, et pour le lien ce sera avec grand plaisir.

CHARLIE. Kristen. Merci beaucoup, on aura un lien c'est sur !

KELSEY. Je crois oui ! Je vois, je vois... fan absolue ! En même temps je te comprends... il est... hm je vais pas commencer à donner tous les adjectifs qui me passent par la tête sinon on a pas terminé.

tes souhaits ce sont exaucés ! mon dieu, SHIA . On le voit tellement peu souvent sur les forums, quoi que je le joue sur deux pour le moment et il fait des ravages D'un côté, c'est Shia ! Il est tellement .. tellement lui . Dans Transformers, il est trop parfait et dans L'oeil du mal, n'en parlons pas . bref, je sors
un lien de la mort qui tue nous attends

JULES. le prénom + megan.

Spoiler:

Là c'est sur qu'un lien de la mort qui tue s'impose !

TEDDY. bon bah tu vas devoir me detester parce que je vais pas pouvoir rester loin de ta chère sœur... - je suis un gars sympa tu verras. -

j'ai déjà une petite idée de lien mon coco

Ah, alors on peut voir ça des maintenant par mp si tu le souhaites.

Ça c'est une réponse qui sert à rien... x)

Je suis obligé : Francisco ! Je te retourne le compliment. (: Merci, et ce sera sans soucis pour le lien !

Ah oui en effet ! Avec nos métiers on devrait réussir à trouver déjà un lien de base, je suis sur qu'on va se faire un truc qui déchire de toute façon !

Et je vous informe que j'ai terminé ma fiche.