NOM(S) ϟ saori-grey. PRENOM(S) ϟ keaweaheulu nalu. AGE ϟ vingt-deux ans. DATE & LIEU DE NAISSANCE ϟ 14février 1989 à wailuku, maui. OCCUPATION ϟ étudiante en océanologie, vendeuse dans le surf shop de ses parents. STATUT CIVIL ϟ célibataire. CARACTÈRE ϟ rêveuse, souriante, impulsive, secrète, imprudente, naïve.GROUPE ϟ banzai.

ϟ Keaweaheulu Nalu, ça c'est du prénom huh. Cent pour cent hawaiien. Keaweaheulu signifie brise fraîche au-dessus des montagnes et Nalu signigie vague. Très poétique, très .. Ouais, ça correspond exactement à ma mère. Ma mère est née à Maui, mais ses parents venait d'Angleterre. Quant à mon père, sa famille vit ici depuis des décennies. Ma mère est fana de la culture hawaiienne, elle travaille en tant que théologue. Mon père tient un magasin de surf, celui que tenaient ses parents, ses grands-parents, .. Et je sais qu'il me reviendra étant la seule héritière. ϟ Ma plus grande passion, ce pour quoi je vis, j'étudie, ma destinée, c'est l'océan. Etudiante en océanologie, à Honolulu, je voue une grande partie de mon temps à la découverte de l'eau. Le surf me permet de ne faire définitivement qu'un avec la vague, et donc l'eau. C'est un moyen d'être libre, de se sentir au-delà de la réalité, une sorte d'échappatoire. ϟ J'aime pas mal la musique, mais voyez vous, ce n'est pas mon domaine de prédilection. Comme toutes hawaiiennes qui se respectent, je souhaite préserver la faune et la flore des îles et j'admire les danseuses de hula. Elles ont gagné mon respect quand j'ai découvert que je n'avais pas leur grâce ni leur sensualité. Enfin, je ne me considère pas comme laide, mais juste qu'elles ont quelque chose en plus. Disons que je ne suis pas vraiment aussi souple des hanches qu'elles le sont. ϟ Blonde aux yeux clairs, je n'ai pas le profil des hawaiiennes à la peau métissée et des yeux bruns. Je pense tenir ça du côté de ma mère. Cependant, ça ne m'empêche pas de me fondre dans la masse. J'ai grandit ici, Hawaii c'est ma terre, ma famille. Le voyage est un rêve que je ne réaliserais jamais, le grand large n'est pas le plus important. Même si l'on m'offrait une grande carrière, je ne quitterais jamais ma terre natale. ϟ Je suis chanceuse. En effet, j'ai eu la chance de connaître une vie simple, mes parents ne sont pas pauvres, mais pas riches pour autant. Je n'ai pas besoin de plus que ce que j'ai, et je n'ai jamais vécut dans le réel besoin comme pas mal d'habitants. Alors de temps en temps, quand un jeune vient acheter quelque chose à la boutique, il peut m'arriver de baisser le prix. La passion du surf ne devrait pas avoir de prix. ϟ Grâce à cette chance, je n'ai pas plongé dans la drogue et la décadence. En revanche, je fais la fête quand je peux. Et j'aime ça. J'ai un faible pour certains alcools, et il m'arrive de fumer. Occasionnellement bien sûr. Mais j'ai toujours un paquet de clope dans ma chambre. Puis vous savez, Dieu est un fumeur de havane. ϟ Banzai Pipeline est un spot que j'aime énormément, j'y ai vu des grands surfeurs tomber sous ces vagues. C'est un spot effrayant et dangereux. Impulsive et surtout imprudente, j'y ai surfé. La première fois, j'ai chuté de nombreuses fois, je n'ai pu prendre qu'une seule véritable vague car celle d'après m'a envoyé sur les récifs. Pas un accident grave, une chance, mais j'ai été punie. Je n'avais pas le droit d'y surfer à l'époque. ϟ La compétition ne m'intéresse pas du tout. Pas que je ne me sens pas capable de rivaliser avec certaines personnes mais, je ne suis pas une grande compétitrice. Et j'ai l'impression que si je m'y m'étais professionnellement, je perdrais toute envie. ϟ Ma première fois .. ma première expérience sexuelle était une vaste blague, une grossière erreur. C'était un con, j'étais secouée, sans doute un peu bourrée, il m'a promis monts et merveille et comme la plus part des jeunes filles, j'y ai crut. Le lendemain, il n'était plus là. Je l'ai déjà recroisé. Il habite sur l'île. ϟ Comme les locaux, je n'aime pas vraiment voir débarquer les nouveaux même s'ils font marcher les affaires. Quand il s'agit de surfeurs qui viennent souvent pratiquer sur nos vagues, ce n'est pas dérangeant, mais quand il s'agit de touristes essayant de s'approprier nos spots, je n'aime pas. De plus, la plus part ne respecte pas l'environnement, et peut-être pensent-ils que nous devons vivre dans une poubelle. Mais Hawaii est un belle archipel, la plus belle du monde sans doute.

PSEUDO/PRENOM ϟ hiboursmadness/camille. AGE/SEXE ϟ malpoli/quand vous voulez. PAYS ϟ pays des toupoutous. PRESENCE ϟ six et trois quarts sur sept. COMMENTAIRE SUR LE FORUM ϟ magnifique, et puis hawaii quoi, j'adore. DEDICACE ϟ pour le peuple de toupoutous, poutouuuus et à ma propre beauté fatale. et aussi à hoe la patate qui souhaitait être ici et hunter parrish est trop canon. :O AVATAR ϟ amber heard.

« Ta vie sera faite entièrement d'erreurs de parcours, de chutes, mais à chaque fois, tu te relèveras. Pas de plus en plus simplement ou facilement, parfois, ce sera plus dur qu'auparavant. Mais à chaque épreuves, tu apprendras quelque chose. » Je ferme les yeux, me forçant à apprécier le moment. Les paroles de ma mère ne cesse de résonner dans ma tête. Lui, il pue l'alcool et il bave partout dans mon cou comme un véritable escargot le ferait, la différence est que je préfère un escargot, lui me procurerait plus de sensations. J'ouvre les yeux pour contempler le vide, je ne suis pas bien, ses mains sableuses me font limite mal. Je fronce les sourcils et je m'efforce de sourire alors qu'il jète un regard vers moi. Si celle là c'est pas une erreur hein. « Eh ! » Je baisse la tête, ne reconnaissant pas la voix de celui qui .. ouais. Lui relève la tête, je m'écarque avec violence, le laissant tomber dans le sable la tête la première. Je m'efforce de découvrir celui qui nous a innterpelé. « Viens avec moi. » Et c'est dans la pénombre que je découvre un sourire plein de charme, une voix des plus douces et des mains magnifiques tendues vers moi. Je repousse celle de l'autre encore posée sur ma cuisse et je me laisse relever par l'inconnu. En m'entraînant lentement, il ne lâche qu'une seule de mes mains, ce qui me fait rougir. « Tu t'appelles comment ? » « Keaweaheulu. On m'appelle Keawea. » « T'es jolie Keawea. » Je détourne le regard, rougit encore plus. Le bruit des vagues a diminué et je découvre que nous sommes devant un petite cabane en bois, très belle. Il s'arrête et plante son regard dans le mien. « Dès que je t'ai vu, je suis .. tombé amoureux de toi. » Je n'ai pas le temps de répondre que ses lèvres sont déjà sur les miennes. Etonnée, puis abandonnée, je réponds à son baiser. Sa main lâche la mienne pour se poser sur ma joue qu'il caresse. Il m'entraîne à l'intérieur et m'embrasse de nouveau. « Je pense que tu hanteras mes pensées pour ma vie entière, Keawea. » Il m'oblige à reculer lentement, et m'installe doucement sur le lit. Il revient m'embrasser.

Ses bras m'entourent et m'empêchent de fuir. Mais j'ai l'impression que je ne fuirais pas en premier, que ce n'est pas moi qui risque le plus gros dans cette histoire. Avec hésitation, il se penche vers moi, ses lèvres effleurent les miennes et je le prends comme une signal. Je ne suis pas la maîtresse de cérémonie. Je ne dirigerais rien du tout, je n'ai pas vraiment d'expérience à ce niveau là. La dernière fois c'était .. la première fois. Je ferme les yeux alors que ses lèvres touchent les miennes. Il hésite toujours autant, il n'est pas vraiment sûr de ce qu'il va faire. C'est maladroit. « Arrête Sloan. » Je plante mon regard dans le sien. « C'est juste .. trop bizarre. » Pourtant, pourtant, ça s'est passé comme prévu, et bon dieu, merci. C'était délicieux. Un peu surréaliste. Du genre, on se connait depuis longtemps. Et tout, mais trop bizarre. Je rame et passe sous les vagues avant d'atteindre ' the line up '. Sloan me rejoint. Les vagues nous balancent lentement, aucunes bien belles. « Ton couple va bien ? » C'est tellement bizarre de lui demander ça. A son comportement, je sais qu'ils n'ont pas couché ensemble. Soit c'est lui qui bloque, soit c'est elle. Mais je doute que ce soit lui, étant donné que .. Ouais, non. « Pas trop mal. » Il accompagne sa réponse d'un mince sourire. « Pas trop mal ? » Je regarde la vague arriver. Pas le temps de bavarder. Je me mets à ramer de toutes mes forces, il me la faut. Je la veux. Je sens la vague me soulever légèrement, je double mes forces. Le moment venu, je me lève. « Dégage Forbes ! C'est MA vague ! » La collision est proche, soit il saute, soit je saute, au choix. Au dernier moment, j'abandonne, je saute pour éviter de nous blesser. En ressortant la tête de l'eau, je l'entends rire. Je retourne attendre. La prochaine fois, je n'hésiterais pas. Il ne revient pas. Il doit attendre sur la plage. J'attrape la prochaine vague et respire enfin la pure liberté, la sensation de ne faire qu'un avec l'océan. J'avais raison, il m'attend sur la plage. « T'es trop con Forbes. » Il secoue la tête genre L'oréal. « Wah, elle était géniale cette vague ! » Je fronce les sourcils et lui décochent un coup de poing dans l'épaule. « Pas trop mal ? » Je répète, exigeant ma réponse. Il soupire et tourne la tête. Je m'assois lamentablement dans le sable et replie mes jambes pour jouer avec mon bracelet de cheville. Coloré, ce bracelet noué autour de ma cheville me vient de mon père, doué de ses mains, il me l'a fabriqué sur mesure. Sloan s'installe à mes côtés, j'attrape sa main et la serre. « Quoiqu'il se passe, ça ira. » Je lui souris de cet espèce de sourire rassurant que les gens savent si bien faire. Il me rend mon sourire et regarde les vagues déferlées. Je lâche sa main pour essorer mes cheveux sur la sienne. La frâîcheur le fait frissonner. Il râle, me pousse dans le sable et se met à quatre pattes à côté de moi. Un de ses mains vient me chatouiller les côtes, je me roule en boule en riant. Je lui hurle d'arrêter mais il n'en fait rien. Pouah, je le déteste. J'arrive malgré tout à stopper ses mains que je tiens fermement. « Et Sloan fut dominé. » Je le lâche, il rit, je ris. « Je suis pleine de sable maintenant, t'es lourd. » Il sait que c'est pas méchant, on se connait quand même.

Je serre mes genoux contre ma poitrine, tremblante. Partir était vraiment une très mauvaise idée. Fuguer ? Tout ça pour une connerie. J'ai peur, j'ai froid. Je déteste ça, je déteste être seule. Une main serre brusquement mon épaule, je sursaute et m'écarte. Qui est-ce ? « Tu es perdue ? » Sa voix ne me dit rien, mais je comprends qu'il est juste à peine plus vieux que moi. Mes yeux à présent habitués à la pénombre discerne un jeune homme. Je me lève encore tremblante et j'essuie les quelques larmes qui coulent encore. « Oui .. » Je me redresse et observe Kaipo. Qu'est-ce qui a changé ? Depuis ce soir où il m'a trouvé, aidé à retrouver la bonne route, énormément de choses ont changé. Je ne pourrais pas en faire la liste. Il est concentré sur sa planche de surf, je suis censée être concentrée sur mon bouquin. Je sais que ce soir, il va s'éclipser, encore. Et quand il va revenir, ce sera avec une autre fille. Une inconnue, une étrangère. Je vais bouillonner. Il y a des soirs où j'ai l'impression qu'il fait le plus de bruit possible. Alors, parfois, je lui rends la pareil. Il relève le regard. Durant un instant, je le croise, mais je retourne dans mon bouquin faisant mine de n'avoir rien .. d'intéressant. Prendre une colocation avec lui était peut-être une folie. « Eh ! Keawea, t'as vu ça ? » Il me montre la plage du doigt. Un plage réservée aux locaux, de temps en temps, ils viennent profiter des belles vagues. Aujourd'hui, les vagues sont belles, et n'ont pas l'air très dangereuse. je sens sa question arrivée. « On y va ? » En guise de réponse, j'attrape ma planche de surf et fonce vers l'eau. L'eau est froide, son contact provoque un frisson agréablement horrible. J'avance lentement, plonge sous les vagues. Une fois arrivée, je me redresse et vois Kaipo se ramener. Un meilleur ami, un grand frère. Kaipo, c'est un peu tout à la fois. « J'accepte. » Il comprend tout de suite. Dans quoi suis-je embarquée ? Une coloc avec Kaipo-Rafael Joao. Je soupire et repousse mon bouquin. J'ai beau adoré l'océanologie, j'en ai un peu ras le bol de passer mon temps à étudier. Je me lève, ajuste mon débardeur. « Tu vas où ? » « Je sors. .. Mais attends, je dois te dire où je vais maintenant ? » Je me retourne lentement, souriante puis m'approche de lui. Il ne répond pas mais me fait ce sourire taquin qui lui donne un air de défi. Je me plante devant lui, entre nous trône sa planche. « J'ai bien le droit d'aller me nourrir un peu. » Il sait bien que je ne parle pas vraiment de nourritures. Il sait que je compte sortir et rentrer avec un inconnu avant que lui le fasse. Je m'écarte. Un meilleur ami, rien de plus. Hein, Keawea, rien de plus.